En 1996, j’étais cadette deuxième année. Cette saison-là, j’avais gagné les championnats du Finistère, de Bretagne et interrégionaux. Du coup, j’arrivais à Carhaix parmi les principales favorites, même si l’on savait que Charlotte Audier était au-dessus de la mêlée. Je n’ai pas le souvenir d’une quelconque pression sur mes épaules. A l’Amicale Laïque Carhaix-Plouguer, on avait réussi à qualifier une équipe cadettes et on avait fait 4e à un point de la 3e équipe. On était un groupe de copines qui avait partagé tout le cheminement de la saison. Le jour du championnat de France, on s’était échauffé ensemble. Avec le recul, je pense que si j’avais abordé la course toute seule, ça aurait été différent. Être entre copines avait fait que je n’avais pas ressenti l’importance de l’événement.